1.12.09

Côte Sud de Sydney

Après quelques jours de glandouille dans notre forêt, nous reprenons la route direction la côte, que nous allons ensuite remonter tranquillement vers Sydney, terminus du voyage australien.

Le petit port d'Eden, tout près de la frontière avec l'Etat de Victoria.


Pêcheurs au nord d'Eden...


Central Tilba, ancien petit village minier...





 


Puis nous arrivons à Narooma, petite baie super agréable...


...qui possède un caillou bizarre, appelé "Aussie Rocks".




Pretty Beach, camping désert où nous nous posons. Plein de kangourous et une belle plage.


Jervis Bay (où nous verrons des baleines)(Seb, si tu m'entends...). Immense baie bordée de plages de sable blanc. Ici le village d'Huskisson.



 

Plus loin nous croisons une grande raie...



Sydney approche. Un dernier "lookout" du côté de Woolongong.

4 comments:

Séb. said...

En fait je me demande si vous savez ce que c'est vraiment une baleine ...
Permettez moi donc de vous présenter mes connaissances sur ce sujet qui me tient particulièrement à cœur (y a pas que vous qui pouvez faire des "sujets de fond").

La baleine est un mammifère marin de grande taille classé dans l'ordre des cétacés. Le terme s'applique à plusieurs espèces différentes dans les sous-ordres des mysticètes (baleines à fanons) et des odontocètes (baleines à dents). Les baleines représentent des animaux parmi les plus gros ; et deux espèces (respectivement la baleine bleue et le rorqual commun) qui sont les deux animaux les plus grands ayant jamais existé.

Le terme baleine est issu du latin ballaena, ballena dont Plaute fait la description. Le terme latin est probablement un emprunt de φάλλαινα [phallaina] issu d'une des œuvres d'Aristote[1] et pouvant se traduire par « chose gonflée »[2]. Le petit de la baleine est appelé baleineau.

Aujourd'hui, ce terme décrit les espèces de grands cétacés, et regroupe toutes les espèces de cétacé à fanons et certaines espèces à dents parmi les baleines à bec, les cachalots, la Baleine blanche et la baleine tueuse, à savoir l'orque.

Notons que le requin baleine n'est pas une baleine mais un poisson cartilagineux, le plus grand d'entre eux d'ailleurs. Le terme baleine dénote ici le gigantisme ; ce nom est donné génériquement aux plus grandes espèces de cétacés ; les cétacés plus petits pouvant être désignées par un autre terme générique comme celui de dauphin.

On a longtemps cru que les baleines étaient des poissons. Pourtant, Aristote avait déjà observé qu'elle possède des évents et non des branchies, ce qui indique qu'elle a des poumons. Elles allaitent leurs petits ce qui les classe comme mammifère.

Il existe de nombreuses espèces de baleines (bleues, blanches, grises, à bosse, à bec etc.), leur taille diffère : la baleine bleue (ou rorqual bleu) dépasse 33 m de long et pèse plus de 100 tonnes (le cœur de ce type de baleine, à lui seul peut atteindre 1 tonne tandis que sa langue peut peser 3 tonnes) alors que d'autres espèces ont la taille d'un homme.

Séb. said...

... la suite ... (on fait un sujet à fond ou on fait rien)

Les scientifiques partagent les baleines en deux groupes :
* Les odontocètes, ou baleines à dents ;
* et les mysticètes, ou baleines à fanons. Les fanons sont des lames cornées (de la même matière que celle de nos ongles) qui permettent de séparer la nourriture de l'eau.

Parmi les baleines à dents, les cachalots (les plus grandes des baleines à dents, pouvant atteindre 18 m) ont une nourriture à base de calmars, de seiches et de pieuvres. Les épaulards ont une nourriture variée, constituée de poissons, de coquillages et parfois d'autres baleines et de mammifères marins.

Les grandes baleines effectuent les plus longues migrations de tous les mammifères. Dans l'hémisphère Nord, elles partent des côtes occidentales du Mexique, où elles viennent mettre bas l'hiver, et parcourent 9 500 km jusqu'aux eaux glacées de l'Arctique.

Étant donné que les cétacés suivent les lignes du champ magnétique terrestre lors de leurs déplacements, et que celui-ci peut être affecté par des tempêtes ou par des anomalies dans certaines régions où les courbes du niveau magnétique coupent la côte à angle droit, ils foncent alors vers la côte en étant persuadés de la longer. Si le meneur d'un groupe "perd la tête", c'est tout le groupe qui est en danger. On évoque aussi les ondes des sonars utilisés par l'armée qui altéreraient le système d'écholocation de la baleine.

En 1989 à Port-la-Nouvelle, sur la plage du Rouet, une baleine s'est échouée, récupérée par Jean-Louis Fabre, on peut la voir au Domaine de Jugnes.

Le 20 janvier 2006, une baleine est apparue dans la Tamise. Elle a nagé jusqu'à l'Albert Bridge, avant que des experts essaient de la reconduire jusqu'à la Mer du Nord. Elle est néanmoins morte le 21 janvier dans la soirée. (voir Baleine de la Tamise).

Séb. said...

... la fin ... (quand je vous dit que ca me tient à cœur ce sujet)

Ces animaux sont recherchés pour leur chair, et leur graisse qui fut largement utilisée par l'industrie cosmétique. À la suite d'une chasse intensive, de nombreuses espèces sont maintenant en voie de disparition. Des traités internationaux limitent aujourd'hui de façon très stricte la chasse à la baleine. Cependant certains pays, comme le Japon et la Norvège, invoquant l'impact négatif des cétacés sur les stocks de poissons, dont leurs économies dépendent, continuent à ne pas respecter les moratoires successifs votés lors des réunions de la Commission baleinière internationale. Ils chassent des espèces en minimisant la menace d'extinction, et en avançant comme justification la recherche scientifique. Cet argument est contesté par des organisations écologistes telles que Greenpeace et Sea Shepherd, qui constatent l'apparition peu après de ces baleines aux menus des restaurants ; elles considèrent qu'il s'agit d'un détournement du moratoire. Réciproquement, le Japon et la Norvège considèrent les actions de Sea Shepherd comme des atteintes a la souveraineté nationale. Leur disparition risque ainsi d'amplifier un bouleversement du peuplement des océans, en entraînant la disparition de nombreuses espèces de planctons, dont dépendent de nombreux poissons et crustacés.

L'impact des cétacés sur l'écosystème est controversé. Le cadavre des baleines est lui-même à la base d'une chaîne alimentaire océanique.

Au XIXe siècle, certaines villes de la Nouvelle-Angleterre, sur la côte est des États-Unis, dépendaient entièrement de la chasse à la baleine. Aujourd'hui, la baleine joue un rôle culturel important chez de nombreux peuples qui pratiquaient ou pratiquent encore la chasse traditionnelle, tels les Amérindiens de la côte ouest du Canada, ceux du nord des États-Unis et les peuples Inuits de l'Arctique. C'est pourquoi certains peuples aborigènes vivant aux États-Unis, au Canada et dans les îles du Pacifique bénéficient de clauses qui leur permettent de chasser des espèces menacées, mais à très petite échelle.

Sylvain said...

Alors là merci pour ce brillant exposé! C'est vrai que le billet d'origine ne faisait qu'effleurer un sujet d'une telle densité qu'il méritait ta mise au point. Quel puits de science.

J'me tâte d'en faire un post à part tiens... :-)

Et je vois que tu as mis à l'épreuve la taille limite d'un commentaire dans blogger!