26.2.10

Morts au combat



Une année sabbatique, ça met les affaires à rude épreuve. 
Entre les semaines en Helpx à 4 pattes dans la vigne, le fait de s'asseoir un peu partout, les randos, le sable, la poussière... 
Ce billet est donc dédié à une partie de notre équipement qui n'aura fait qu'un aller simple vers l'hémisphère Sud, à ces affaires qui nous auront certes rendu un fier service mais nous auront lâchement abandonnés.

Pour Sylvain
1 pantalon
1 appareil photo
1 tee-shirt
2 slips
1 corsaire
1 paire de pompes de rando

Pour Hélène
2 pantalons
1 corsaire
1 tee-shirt
2 slips
1 paire de tennis




Paix à votre âme.

25.2.10

Trophée des commentaires



 
Un blog ce sont des billets bien sûr, mais un blog c'est aussi des commentaires. 

Merci à tous ceux qui nous ont envoyé un petit mot pendant cette année. Croyez-nous, alors que nous étions au fin fond du bush, vos quelques lignes nous faisaient vraiment très plaisir.

Le temps est donc venu de célébrer les commentateurs de ce blog. Attention, tapis rouge, roulement de tambour, bienvenue à la cérémonie de remise du Trophée des commentaires d'"Une année sabbatique la tête en bas"!
 
Avant la remise du trophée, la tradition veut qu'on fasse patienter l'audience avec quelques chiffres:
21 commentateurs sont passés écrire quelques lignes sur ce blog pour un total de 140 commentaires postés. Hors catégorie, Hélène et moi avons répondu à 90 reprises.

Et maintenant, le podium!

En 3ème position, opossum de bronze: Aymeric et Chloé, 9 commentaires. 

Vient ensuite Olivier, kiwi d'argent, 10 commentaires.

Et enfin le grand vainqueur, notre kangourou d'or, qui très vite écrasa toute velléité de compétition: Sébastien, loin devant avec 56 commentaires !
Sébastien se voit remettre le trophée, un superbe porte-clef décapsuleur kiwi qui part dès aujourd'hui au courrier. Bravo Seb!


Le reste du classement
5 ex aequo - Mat, Christophe (7 commentaires)
7 ex-aequo - Corinne, Denis, Cat (6 commentaires)
10 - Benoît (5 commentaires)
11- Anne (2 commentaires)
12 ex-aequo - Julien B, Gwenn, Olive Tree Guitar Ensemble, Rachel, Patrick, Laurence, Nolwenn, Erwan, Henry, Kelig (1 commentaire)

Sur ce s'achève la remise de Trophée. Merci à tous d'avoir fait vivre le blog avec vos commentaires :-)

Note: chiffres valides au 24/02/2010 à 19h06.

24.2.10

Alors, une année sabbatique, c'est bien?

Mise en garde: ce billet contient une forte teneur en états d'âme.




Sylvain

L'année sabbatique, c'est finalement une sorte de gros big-bang.
Prenez votre vie "normale", enlevez-y votre boulot, votre logement, votre TV, votre Playstation, vos factures, vos activités, vos sorties, vos amis, votre famille... En gros virez à peu près tous les repères, habitudes, routines et contraintes de la vie courante (les impôts, le loyer...), ajoutez beaucoup beaucoup de temps libre,  partez loin, secouez bien fort et servez frappé.
Voilà, vous êtes en année sabbatique à l'autre bout du monde.

Je ne sais pas si une année sabbatique c'est bien en général, ce que je sais par contre c'est que cette année sabbatique fut fantastique. 
Au moment de partir je me rappelle me dire que ce genre d'année n'avait pas d'obligation de réussite. On a le droit d'être déçu, d'être déboussolé, de ne pas se plaire, d'avoir le mal du pays... Bref je me disais que peut-être, si ce n'était pas aussi bien qu'espéré, nous serions de retour plus tôt. 
Cela ne s'est pas produit.
Pas de mal du pays et pas une seule fois je  me suis dit "Mais qu'est-ce que je fous là?". Je me suis petit à petit glissé dans le voyage et plus les mois passaient plus je l'appréciais.

Il y a quelques semaines, nous étions avec Paul sur son bateau, en train de traverser la Mercury Bay. Il fait beau, nous passons un super moment, on file à toute vitesse sur l'eau, je croise son regard et il nous dit, à Hélène et moi, "It makes you feel alive, doesn't it?" (Ça rend vivant, hein?).
Et effectivement, cette année je me suis senti très vivant.


  • souvenirs
Une année sabbatique, ce sont d'abord des souvenirs. C'est la première chose qui me vient à l'esprit quand j'y songe: tout ce qu'on a mis dans la malle à souvenirs, toute cette densité, l'impression d'avoir vécu 5 années en une. Une sorte de gros mille-feuille rempli d'impressions, de rencontres en pagaille, d'une foule de paysages incroyables, de couchers de soleil, d'expériences inattendues, de craquages, d'animaux, de petits et de grands instants, des galères aux moments de plénitude.
Et si ça se passe comme tout au long de l'année, plein de souvenirs vont encore prendre du relief et de la patine avec le temps. Ça promet :-)
  • le privilège du temps
C'est probablement ce qui m'a le plus marqué: avoir plein de temps. Ce temps libéré est bien sûr le résultat de l'abandon de toute activité professionnelle mais ce n'est pas tout. Le fait de quitter son pays et d'être sur la route a un effet démultiplicateur. Cet abandon de toutes les contraintes quotidiennes, de tous ces petits trucs qui prennent 1/2h par ci, 1h par là. Une année sabbatique en restant chez soi est sûrement très différente.

Au début, le changement d'échelle est un peu vertigineux (tout ce temps libre devant soi, arg!) mais il devient vite absolument génial: on compte en semaines au lieu de compter en jours, en mois plutôt qu'en semaines. On peut se permettre de rester dans un endroit qui plaît, on peut décider de ne rien faire, tout cela n'a pas de conséquence. Dans une année sabbatique, ce qu'on ne fait pas aujourd'hui, on le fera demain, ou pas du tout, ce n'est pas grave.  On ne regarde plus la montre, on ne dit plus "mais on n'a pas le temps".  
Jamais nous n'avons planifié plus de 2 ou 3 mois en avance, pour laisser la place aux coups de tête et à la spontanéité.
  • liberté
C'est peut-être la sensation la plus difficile à décrire, mais avoir 13 mois devant soi, plus qu'une année à écrire, c'est excitant, flippant aussi mais cela procure un sentiment de liberté incroyable. On se retrouve à avoir (presque) tout le temps le choix. On sait qu'il ne tient qu'à nous de faire ce que l'on veut faire, d'aller là où on a envie, de travailler (ou pas), d'aller dans des familles (ou pas)....
Par ailleurs, le road-trip exacerbe tout cela: le terrain de jeu, c'est la carte de l'Australie. Parcourir les étendues immenses, dormir n'importe où, se demander "comment ce sera là-bas?", y aller, s'extasier (ou pas d'ailleurs)... Ce sont des moments très fort de liberté totale.


  • les yeux ouverts
Je me suis plu à être dans cet état de curiosité, d'éveil permanent. Comme si on éteignait certaines zones de son cerveau et qu'à la place on sollicitait des endroits inhabituels.
  • s'occuper de soi
Ce fut un grand plaisir de cette année. Une année sabbatique, c'est finalement une année pour soi, rien qu'à soi. Le seul objectif, jour après jour, c'est de faire des trucs chouettes, de faire ce qu'habituellement on repousse sans cesse dans la "vie normale". Visiter ce qui nous plaît, se baigner si on en a envie, lire si et autant qu'on le veut, cuisiner ce qui nous tente... Et ce pendant des mois. On n'est pas toujours habitué à autant "se chouchouter", à autant s'écouter. Ça fait du bien.
  • recul, retour à l'essentiel
Là encore, j'ai l'impression d'enfiler un autre lieu commun comme une perle mais tant pis c'est ainsi, quand on se retrouve sur la route, avec toute sa vie dans son sac, sans tentations ni contraintes, cela crée une sorte de prise de recul, de changement de point de vue assez surprenant.
On apprend beaucoup sur soi, des choses se confirment, d'autres s'infirment mais une chose est sûre, on finit par  (mieux) savoir ce qui compte, ce qui manque. Et au final, bah ya pas grand chose qui manque. Peut-être aussi parce qu'on sait que tout ceci a une durée limitée.
  • le détachement
Sûrement une conséquence de tout le reste. Les semaines passant, j'ai senti une sorte de détachement devenir de plus en plus fort. Évidemment, par la force des choses, on se détache de la télé, du téléphone portable...Mais je me suis aussi détaché de l'actualité, de l'envie de répondre rapidement à mes emails... Assez subtilement, on s'installe dans le voyage et on finit par "rejeter" ce qui semble nous ramener à la vie normale.
Au final, si ce n'était l'aspect pratique lorsqu'il y a des démarches à faire (réservations, comparaisons...), je pense que l'idéal est de ne même pas avoir d'ordinateur portable.


  • soi
Un effet collatéral de se retrouver avec ce temps libre est qu'on se retrouve ... en face de soi. 
Les contraintes de la vie "normale" nous poussent souvent à être dans l'action, le mouvement permanent, presque compulsif. On passe rapidement d'une tâche à l'autre, on essaie tant bien que mal de gagner du temps. En vacances, on fait tout pour en profiter, parce que ça ne va pas durer, dans quelques jours on retourne au boulot.
Nous aurions pu avoir deux attitudes devant tout le temps qui était subitement à notre disposition: chercher à le remplir, être tout le temps dans l'action. Nous avons parfois cédé à cette tentation, en le regrettant.
L'autre attitude est plus difficile, car elle consiste à se prendre à rebrousse-poil: accepter ce temps, accepter de ne rien faire, de ne pas chercher à le remplir, juste d'être quelque part, de profiter d'un endroit. Nous avons été surpris de voir comment nous réagissions à cette sorte de limitation de vitesse que nous nous imposions. De toutes les leçons de ce voyage, ce passage au"slow" restera un des plus enrichissants.
Pour reprendre l'expression d'un célèbre patron de chaîne, avoir tout ce temps, jouir de tout cette liberté, cela donne beaucoup de temps de cerveau disponible. L'esprit part explorer des territoires inconnus, il vagabonde, beaucoup de temps pour penser, réfléchir, on fait des rêves surprenants, on a plein de temps pour discuter, on se trouve plus créatifs...

D'une certaine manière, j'ai ressenti un glissement du faire à l'être. En écrivant cela, je repense aux mots de Wayne. 
Wayne construisait sa maison depuis 5 ou 6 quand je lui ai demandé: "Mais tu n'en as pas marre parfois? N'es tu pas dans l'attente continuelle d'avoir enfin fini?". Et Wayne de me répondre: "Mais il n'y a rien d'intéressant dans le fait d'avoir fini. Je suis heureux dans le processus." ("We are happy at doing it") (J'ai ramené cette remarque sous le bras, et je crois que je suis encore en train d'en saisir la portée).
  • les autres
Une année de balade, ce sont aussi des rencontres. Et sur ce sujet, on peut dire qu'on n'aura pas été déçu. Cela a commencé avec Marie, notre coloc à Melbourne, puis cela a continué toute l'année avec les semaines dans des familles HelpX et au gré des rencontres sur la route. L'ouverture vers les gens restera un gros souvenir de mon année.

Il y aurait beaucoup à dire sur une année comme celle-là mais comme je n'ai pas comme objectif de battre le record du plus long billet je vais m'arrêter là.


En un mot: une année "bigger than life".



Hélène

Une année sabbatique, c'est pleins d'étapes qui s'empilent. D'abord les quelques mois avant de partir, où l'on lâche progressivement ce qui nous rattache à la France: le boulot, l'appart, les proches... Et puis comme l'a dit quelqu'un qui m'est cher, "une fois dans la piscine, je nage", et je suis bien.

Il m'a fallu un peu de temps pour apprivoiser le potentiel d'une telle année. Au début, c'était un peu flippant d'avoir autant de temps devant moi... Ça titille mes envies, ce que j'ai envie d'en faire. Et rapidement, j'ai adoré le sentiment de liberté (aller où l'on veut, faire ce que l'on veut, sans contrainte, ne pas être aliéné par la routine) et le temps que cela dégage. Temps pour réfléchir, faire le point, faire les choses lentement. Ne pas s'étourdir dans le quotidien mais être en face de soi.

La tranche Perth-Darwin reste pour moi le symbole des émotions d'une telle année: on roule, il a fait chaud dans la journée mais ça se rafraîchit, le soleil est couché mais les couleurs bleues/mauves/roses perdurent dans le ciel et contrastent avec la terre rouge, on est tout seul sur la route, on écoute de la bonne musique, l'esprit vagabonde.. Et on sait que l'on va sûrement dormir dans un coin chouette. Un sentiment de liberté très puissant.


Les paysages
Fin décembre, on a montré des photos de notre périple et en voyant tous ces paysages défiler, des eaux turquoises de la Western Australia aux crocos du Nord, de la barrière de Corail aux montagnes néo-zélandaises... Waouh. On a empilé des paysages dingues et des ambiances qui m'habiteront longtemps.

Les dodos dans la nature
Quoi de plus chouette que de dormir au bruit des vagues? De se réveiller le matin et d'entendre les kookaburras rire et se répondre? Prendre son petit déj devant la mer turquoise, ou devant un lac entouré de montagnes?
J'ai savouré ces moments, des pépites de vie.

 

L'absence de travail
Je n'en doutais pas, mais j'ai eu la preuve que le travail ne m'a pas du tout manqué :-) Quel plaisir de ne pas travailler, ou alors de découvrir autre chose! (cf. vignoble ou maison en paille). Plaisir de se lever tôt (vous avez bien lu!) pour regarder le lever de soleil (et se rempaffer), ou pour faire une rando... Ou plaisir de la grasse-mat :-)

Le plaisir de l'anglais
J'aime les langues étrangères, notamment l'anglais, et j'ai été servie! Dérouillage de l'oreille en début de séjour, frustrations d'avoir perdu depuis le Canada et impression de ne pas progresser, corrections et explications de Marie qui réfléchit à sa langue et était toujours disponible aux questions. Plaisir de voir que les expressions idiomatiques rentrent et restent dans le cerveau... Plaisir d'entendre Marie dire fin décembre que notre anglais était meilleur, plus fluide, et que l'on parlait très bien.
Pendant cette année, j'ai lu, lu et lu en anglais, et c'était bien! Ce que j'ai aimé, c'est tous ces magasins de bouquins d'occasion, cavernes d'Ali Baba où je pourrais passer des jours.



Les rencontres
Difficile de ne pas évoquer les rencontres car pour moi elles sont la colonne vertébrale d'un voyage. J'ai encore un peu de mal à me replonger dans tous les moments que l'on a partagés, tant cela fait remonter des émotions... J'ai été bluffée par la générosité des Australiens, à leur capacité d'ouvrir la porte (de la conversation aussi bien que de la maison) à des étrangers; idem pour les Kiwis, par exemple à Flaxmill Bay. J'ai aimé leur côté direct, sans chichi, et cela m'a aidée à recevoir sans tortiller. Ces rencontres prennent une intensité particulière quand on est à l'autre bout de la planète... J'ai apprécié leur disponibilité et leur curiosité. Et je me sens honorée de leur gentillesse et de leur accueil.
Les quelques jours à Meredith à Noël gardent une saveur particulière pour moi, car je pensais avoir un coup de blues du fait de ne pas être en France pour ces fêtes de fin d'année. Et puis finalement, certes j'ai eu une grande pensée pour ma famille et je savais que le retour dans l'Hexagone était proche, mais j'étais bien car je me sentais en famille, à ma place.



Voyager léger
Pas évident de mettre sa vie dans un sac de 20 kg... Expérience intéressante, car, au final, je n'ai manqué de rien.

Le soutien des proches
C'est quelque chose qui a été très important pour moi cette année: savoir que mes proches suivaient mon périple, étaient intéressés, se sentaient concernés. Merci à tous ceux qui ont pris le temps de penser à moi malgré la distance!

Pour répondre à la question, cette année sabbatique, c'était bien :-)

23.2.10

Alors la Nouvelle-Zélande, c'était comment?

Fin du périple en Nouvelle-Zélande, voilà le moment venu de répondre à notre question rituelle: Alors, la Nouvelle-Zélande, c'était comment?

Sylvain
On parle tellement de la NZ, de sa beauté, de sa pureté que forcément, même inconsciemment, je pense que ça avait créé quelques attentes. Récemment, le pays a reçu une publicité monumentale et providentielle avec la trilogie du "Seigneur des Anneaux".

Hé bien pour moi la Nouvelle-Zélande n'a pas failli à sa réputation. C'est beau.

De massifs montagneux en cascades, de fjords en sources d'eau chaude, de criques aux eaux turquoises en lacs aux couleurs incroyables, voyager en NZ est un régal. Le pays est relativement petit (environ la 1/2 de la France) mais les paysages sont d'une grande diversité. Après 11 mois en Australie, on a retrouvé nos repères européens où le décor peut radicalement changer en juste 100 km. 
De manière générale j'ai l'impression d'avoir vu plus de paysages qui font "Wow!" en NZ qu'en Australie. L'Australie est fantastique mais je pense que c'est davantage un pays d'ambiance, d'atmosphère. Il faut se poser, humer l'air, prendre le temps... En NZ, on cumule les panoramas grandioses, les 360° incroyables, en un sens c'est un plaisir plus immédiat. 
Comme l'Australie, le pays est très peu peuplé (4 millions d'habitants) et tout cet espace procure un grand sentiment de liberté. D'énormes portions du territoire sont encore absolument sauvages, quasiment vierges de présence humaine.
C'est également un rêve de voyageur en van: coins magiques pour dormir, points d'eau courants, douches (même chaudes!) faciles à trouver. Le "Department of Conservation" y est pour beaucoup avec son réseau de terrains de camping pas chers, voire gratuits.
Un petit bémol pour finir. Notre contact avec la population aura été assez ... surprenant. Entre les allumés qui ont joué au rodéo devant notre van une nuit pour nous faire peur, ou ce fermier qui n'avait rien trouvé de  mieux que nous faire un doigt d'honneur pour retourner notre salut, plus que de l'indifférence c'est presque de l'antipathie que nous avons ressentie à plusieurs reprises. On ne généralisera pas mais après la série de chouettes rencontres que nous avions faites en Australie, ça nous a surpris :-)


Bien
- vivre un nouvel an en été, à la plage, superbement accueillis dans une maison familiale
- partager la fin du voyage avec Mathieu et Fred
- revoir David, notre copain qui vit à Auckland
- voir des volcans de près
- l'apéro au homard près de Kaikoura
- les phoques, keas, wekas, yellow-eyed pinguins... (ok je suis un peu gaga avec les animaux)
- la région de Queenstown et Wanaka: sommets enneigés, vallées zébrées de cascades, lacs... La barre est haute.
- la côte Ouest (île du Sud): perdue, mystérieuse, brumeuse.
- les fjords: c'est beau, tout simplement
- la péninsule au nord d'Auckland: des petits coins extras à quelques heures de la capitale... Quelques jours de camping bien sympas pour nous.
- le saut en parachute. IN-OU-BLI-A-BLE
- ça ne coûte pas cher de sortir en NZ: cafés, restaus, "take-away", très souvent les prix  affichés étaient les mêmes qu'en France... mais en dollars NZ, c'est à dire moitié moins une fois convertis en euros.
- généralement, la qualité de vie.

Pô bien
- les $!#& de sandflies
- la pluie, qui peut vraiment gâcher de nombreuses journées, même en plein été
- les zozos qui nous ont fait décamper une nuit 
- tomber en rade et être bloqué deux jours
- le pain: encore pire qu'en Australie (pourtant...)
- des bourrins vraiment bourrins, surtout au volant
- ne pas avoir eu le temps (je sais ça fait pas sérieux de dire ça) de faire une rando en kayak.


Hélène

J'ai aimé
- Une transition en terme de températures (ça aurait été encore plus dur de passer de l'Australie à la France!)
- Une transition avec la venue de Mathieu et Fred, une réacclimatation à la France en douceur
- Une transition dans le fait que ces quelques semaines kiwis étaient moins "chargées" émotionnellement que ce que l'on a vécu en Australie
- les paysages de l'île du Sud, majesté de la nature
- en général, le côté sauvage des paysages que l'on a admirés, sans "pollution" de l'homme
- le coin de Wanaka, mon chouchou
- le saut en parachute
- les randonnées 4 étoiles
- le plaisir de revoir David régulièrement
- la gentillesse de Russell
- les baignades à Kohimarama
- fêter mes 30 ans à Auckland, en été, avec les copains, et au champagne! (merci Fred et Mathieu!)
- revoir Arnaud et Kristell
- la générosité de Barbara, et de Paul et Pauline
- fêter le Nouvel An au soleil, au bord de la mer
- les quelques jours à Flaxmill Bay
- la balade sur le "Montigo Bay"
- tous les dodos dans des endroits magiques...
- les manifestations volcaniques, "Mother Nature is the boss" comme on dit!
- le plaisir de voyager avec Mathieu et Fred
- la fille du puisatier :-)
- le soleil du mois de janvier!


J'ai moins aimé
- le côté "voitures qui font du bruit/je fais crisser mes pneus/je fais peur aux touristes"
- un accueil que j'ai ressenti moins chaleureux qu'en Australie
- la pluie de décembre, parfois démoralisante
- déçue de ne pas nous être mieux organisés pour faire des randonnées de quelques jours
- une société qui m'a semblé plus traditionnelle, par exemple la place de la femme
- les moustiques près d'Hokitika
- les sandflies dans le Fjordland
- le voyage en avion... C'est très très long.

22.2.10

Back


Dimanche 31 janvier 2010, on a réussi à ne pas vraiment y penser jusqu'à ce jour mais depuis quelques heures, c'est d'un coup très concret. 
Le long retour vers la France va commencer.


On profite de l'attente pour écrire la dernière ligne de notre livre de comptes...



1ère étape, Auckland-Singapour, une dizaine d'heures pour se mettre en jambe.



Le voyage commence. Au bout de quelques heures, Hélène remarque sur les écrans que nous sommes en train de survoler l'Australie. On se penche au hublot, et là quelle surprise: nous sommes en effet juste à l'aplomb du nord de la Western Australia, près de Broome. Plein de souvenirs remontent en voyant ces paysages. Plein de souvenirs associés à ces routes que nous empruntions en van quelques mois plus tôt.
C'est actuellement la saison humide, les cours d'eau sont visibles et la terre s'est légèrement teintée de vert.






Quelques minutes plus tard, l'océan se rapproche, nous passons au-dessus de la péninsule de Dampier. Dernier contact avec l'Australie. Glps.




Arrivée à Singapour. 5 heures d'escale puis un bel A380 nous attend pour le dernier tronçon. 15 petites heures (!) pour atteindre Paris.



Lundi 1er février, 7h, l'avion se pose à Roissy.
Surprise, il neige légèrement, de quoi blanchir le décor. C'est bien l'hiver ici alors?


 
Et bien ça y est, 385 jours plus tard, nous voilà rentrés.
Physiquement, du moins.

21.2.10

Last day in New-Zealand

Ça a commencé à sentir le sapin lorsqu'hier Mathieu et Fred ont pris l'avion mais aujourd'hui, alors que le soleil se lève sur notre dernière journée en Nouvelle-Zélande, et donc notre dernière journée tout court de voyage, on se dit que la fin est vraiment toute proche.

Mais bon, il reste une belle journée, alors on ne va pas se tourner les pouces :-) Petite balade dans le quartier de Devonport, dans la partie Nord d'Auckland. Belles vues sur le centre...


On aperçoit les bateaux de la Coupe de l'America, sur lesquels les touristes peuvent faire un tour.


Puis on monte sur un des volcans du quartier de Devonport.


Le temps se gâte, mais on fait un dernier petit tour à la mer, à la plage de Takapuna.



Un fish'n'chips plus tard, nous voilà sur le ferry du retour en ville...



... puis le soleil se couche sur le dernier jour du voyage.


20.2.10

Photos en vrac

Réveil vue sur mer.


Près de Wanaka.


 Entre Omarama et Wanaka.


Coin pique-nique.



Publicité Corona. "De là où vous préfèreriez être".


19.2.10

Photos en vrac

Les opossums, ces bestioles qui nous faisaient craquer en Australie, sont une vraie catastrophe en Nouvelle-Zélande. Introduits par l'homme, ils perturbent les écosystèmes en mangeant graines, animaux... 
Afin de sensibiliser la population, le gouvernement communique sur le sujet.
Âmes sensibles, s'abstenir.




Autre gros problème auquel le pays est confronté: la Didymo, une algue, elle aussi introduite, qui pollue de plus en plus de cours d'eau. Là encore, la communication gouvernementale est très directe.
Ici, c'est casse-gueule pour les cyclistes.


Kev profite d'un beau point de vue sur le lac Taupo.


Vu à Rotorua. Un magasin affirme refuser les jeunes qui viendraient pendant les heures normales de l'école sauf sur présentation d'une dispense.
Rien que ça.


18.2.10

Retour vers Christchurch

Il est temps de rentrer vers Christchurch. Nous passons de la côte Ouest à la côte Est non sans revoir quelques chouettes paysages et en particulier un super coucher de soleil pour notre dernière soirée sur l'île du Sud.

Côte Ouest



Entre côtes...



Côte Est