Adélaïde

Escale de 3 jours à Adélaïde. La centre est relativement petit, et le froid et la pluie ont calmé nos ardeurs de pousser beaucoup plus loin les balades. On retiendra néanmoins quelques chouettes bâtiments...




... les bords de la Torrens river, très sympa...

... et enfin des bars fantastiques, pleins d'âme. Mais là, pas de photo :-)

The Ghan

Première étape de notre périple estival: rejoindre le sud.
Pour ce faire nous embarquons à bord du Ghan, qui après l'Indian Pacific va cette fois-ci nous faire traverser l'Australie dans le sens Nord-Sud. 3 jours et 2 nuits pour parcourir les 2979 km qui séparent Darwin et Adélaïde.




L'idée d'une ligne nord-sud est apparue très tôt et dès 1878 le premier coup de pioche était porté. En 1929 Adélaïde est reliée à Alice Springs, au centre du pays. Mais il faudra attendre 75 ans et le 3 février 2004 pour voir la ligne terminée et aller jusqu'à Darwin. Les problèmes de financement (guerres, dépression des années 30...) et la concurrence de la route et de l'avion sont passés par là.

Ghan est la contraction d'Afghan, en mémoire des chameliers afghans qui parcouraient le territoire pour transporter les marchandises avant l'arrivée du chemin de fer.


Quant au voyage à proprement parler, eh bien c'est un peu monotone. Le train est extrêmement lent et s'arrête très régulièrement et parfois longuement (mention spéciale à l'arrêt de 5 heures à Katherine, seulement 4h après être parti de Darwin). Comme s'il fallait en donner pour leur argent aux passagers de la première classe (Platinum) dont le billet est facturé 2000 euros (oui vous avez bien lu).
Et le paysage n'est pas très varié. Ou plutôt si, il est varié, mais chaque tranche est très (très) (vraiment très) longue. On quitte Darwin et sa relative luxuriance pour s'enfoncer dans les terres où petit à petit la végétation se raréfie pour devenir un bush rabougri.



Le deuxième jour, arrêt à Alice Springs.



Puis, le dernier jour, sous un très beau lever de soleil, nous arrivons dans la troisième et dernière tranche du voyage, dans les plaines herbeuses du sud de l'état de South Australia.



15°, pluie et vent: bienvenue à Adélaïde, l'hiver se rappelle subitement à nous.

What's next?

La visite de Darwin sera pour plus tard car à peine arrivés nous sommes sur le départ.

Nous faisons un break de plusieurs semaines dans le "road trip" (heu, je précise, c'était prévu avant que notre van ne tombe en rade :-) Nous n'allons plus rouler mais cela ne va pas nous empêcher pour autant d'écorner encore un peu plus notre capital carbone... et au passage de subir un violent choc thermique.

Mais n'en disons pas trop pour le moment :-) Bientôt des news sur le blog même si on prévoit d'alléger le rythme des mises à jour pendant cette période.

Stay tuned.

PS: pour ceux qui s'inquièteraient du sort du van, aux dernières nouvelles le moteur a rendu l'âme. A nous de voir si on répare.

Photos en vrac

Vu dans une cabine téléphonique à Darwin. "On compte virer cette cabine, mais bon si vous y teniez, faîtes vous connaître..."

Du côté de Kununurra. Un des arbres typiques de la région. D'après ce que l'on m'a raconté, le degré de maturité des fruits permettait aux aborigènes de savoir où en étaient les crocos et les tortues de leurs cycles naturels (ponte des œufs ...).

Un décor typique lors de notre remontée vers le nord.


Pour lutter contre les problèmes dans les communautés aborigènes, certaines sont "alcohol free". J'apprends également par ce panneau, qu'elles sont "porn free". Je doute alors déjà beaucoup plus des mesures gouvernementales.


Lac Argyle, près de Kununurra.

Darwin / Darlose

Hé bien voilà, 7500 km (et un gros paquet de litres d'essence et d'huile) après notre départ de Perth, nous voilà arrivés à Darwin... en dépanneuse.

Dimanche, dernier jour du voyage, nous n'avons plus qu'à relier Darwin à partir du parc du Litchfield. Problème, notre van ne démarre plus. Coup de bol: nous sommes dans un camping où nous nous étions arrêtés pour envoyer quelques emails. Plusieurs personnes nous filent un coup de main mais rien n'y fait. Il ne reste plus que la dépanneuse.

Le diagnostic est en cours mais ça semble être sérieux.
C'est assez fou de tomber en rade le tout dernier jour du périple vers le Nord, ça nous rend un peu chanceux dans notre galère :-)

Photos en vrac

Mini tornade.


Pause thé (Lake Argyle).


Arbre dans le parc du Purnululu.


Attention aux crocos.

Litchfield National Park

Situé à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Darwin, c'est notre dernière étape dans notre périple vers le Nord.


Le parc est réputé pour ses cascades qui permettent de se baigner dans des piscines naturelles sans craindre les crocos.





Certaines sont facilement accessibles, et donc assez fréquentées ...


... mais d'autres sont désertées. Nous nous sommes ainsi retrouvés tous seuls dans cette piscine...




... juste en surplomb d'une grande chute. Le pied.

Toute cette eau provient de la végétation qui agit comme une grande éponge pendant la saison humide et qui la relâche petit à petit pendant la saison sèche. Ça laisse imaginer ce qu'il tombe.

Climat tropical oblige on tombe sur des trucs qu'on connait mais dont l'échelle a brusquement changé, comme ces chauve-souris.

Quelques autres photos des habitants des lieux:

Photos en vrac

Gaffe à la vitesse sinon...


Une des "roadhouses" le long de la route...


Crocos...


Le cinéma en plein air de Broome...


Traces laissées par de petits crabes sur une plage de Broome...

Northern Territory

On était impressionné l'autre jour par la densité de l'Etat de Western Australie (plus de 4 fois la taille de la France pour 2 millions d'habitants). Il semble qu'on ait trouvé mieux avec le Northern Territory:

Superficie: 2,5 fois la France
Population: 200 000 habitants dont 100 000 dans les deux principales villes (Darwin et Alice Springs)

Il y a de la place...

Australian beers

Aujourd'hui, tournée du patron!

En France, quand on parle des bières australiennes, à peu près tout le monde doit citer la Foster's. Je n'ai pas encore vu une seule Foster's ici mais par contre il y un grand choix de bières nationales, dont je n'avais jamais entendu parler.

Dans leur immense majorité, les bières vendues ici sont des blondes (lager), généralement peu amères.

Chaque brasseur fournit en général 3 gammes:
- la "full strength": la classique, autour de 4.5°
- la "mid strength": une bière plus légère, autour de 3,5°
- enfin la "light" ou bière de tapettes (2°)

Pour ce qui est du format, la norme est le "stubby" de 37,5 cl. D'ailleurs, l'Australie étant un pays chaud, le buveur de bière est confronté au problème du réchauffement de sa bière. Et tout le monde sait qu'une bière chaude, c'est pas bon. C'est là qu'intervient le "Stubby holder", petit cylindre isotherme dans lequel on insère sa bière. L'Australien se fait un devoir d'apporter le sien aux barbecues.

A l'origine chaque état avait ses propres brasseries mais désormais 2 groupes (Foster's et Lion Nathan) possèdent quasiment tout le marché australien en ayant racheté les brasseries locales. Cela dit, on retrouve encore assez nettement les zones d'influence géographique de telle ou telle marque. Je me suis fait un devoir d'en essayer un maximum.

VICTORIA
Carlton Draught (Foster's)


VB (1890, Foster's)


Melbourne Bitter (1936, Foster's)


SOUTH AUSTRALIA
Coopers (1862, indépendante, toujours détenue par la famille Cooper)


West End Draught (1859, Lion Nathan)


TASMANIE
Boag's Draught (1883, Lion Nathan)


Cascade Premium Lager (1824, Foster's) - Plus vieille brasserie d'Australie



WESTERN AUSTRALIA
Emu (1837, Lion Nathan)


Little Creatures (2000, actionnaire principal Lion Nathan) - Une des success stories de ces dernières années.


Swan (1837, Lion Nathan)
Faut que je retrouve la photo...

NEW SOUTH WALES
Tooheys New (1869, Lion Nathan)


Hahn (1986, Lion Nathan)

QUEENSLAND
XXXX Bitter (1924)


A cela s'ajoute un grand nombre de micro-brasseries. Par exemple Matso's à Broome.

Encore une autre, la Blue Tongue:

Bref, pour les amateurs de blondes, il y a un sacré choix. On achète un stubby autour de 4 dollars (2,5 euros) dans un liquor store. Les bières d'importation sont, quant à elles, nettement plus chères.