Bali en pleine saison

On est allé à Bali en août, pendant les vacances d'été européennes... On le déconseille :-)

Notre séjour a en effet été plus compliqué: tout était plus cher, la recherche d'hôtel pour le soir plus longue, et un manque de dépaysement (notamment à Ubud) vu que l'on entendait beaucoup de français dans les rues. Ce n'était donc pas le meilleur moment pour "à la routarde" comme on l'a fait, ça s'est bien passé mais l'ambiance aurait été différente hors saison.

On a d'autant plus apprécié Nusa Penida, loin des touristes et de l'anglais (apprentissage de l'indonésien à toute vitesse!).

Flore

Le moins que l'on puisse dire c'est qu'à Bali la nature est généreuse. Le sol volcanique fournit un engrais incroyable: tout pousse, et en grand. Des fleurs partout: frangipaniers, bougainvillées, hibiscus... sans oublier les arbres fruitiers.

Avocat


Café


Girofle


Papaye


Epices séchant au soleil


Cacao


Jack fruit


Et il manque bananier, manguier, noix de coco, mandarinier...

Au tour des fleurs...

Les règles pour entrer dans les temples

Je respecte mais j'ai un peu de mal avec les interdictions envers les femmes (notamment leur côté "impur" lors des règles par exemple). Et si une femme a un enfant qui n'a pas encore perdu sa première dent, rebelote interdiction d'entrer. Rien n'est spécifié pour le père de cet enfant, j'imagine que cela ne le concerne pas...

Pura Luhur Batukarau

On prend les routes de traverse pour découvrir des paysages grandioses, sur des routes enfin moins fréquentées... Kuta et Ubud sont loin :-)

Au bout de la route on visite le temple de Pura Luhur Batukaru, dont l'ambiance est sereine et calme. Le temple est au milieu de la forêt, plongé dans la brume et on n'entend que le chant des prêtres et celui des oiseaux. Pas de vendeurs insistants aux abords du temple, peu de touristes, bref tous les ingrédients pour "sentir" le lieu.

Riz

On ne peut parler de Bali sans évoquer le riz. Il est partout et est considéré comme un don des dieux. Les terrasses des rizières sculptent le paysage et c'est très beau, même sous un ciel grisâtre comme nous avons souvent eu. La culture du riz semble échapper au temps: semis, récolte, tamisage sont faits à la main. La terre est retournée avec des charrues tirées par des boeufs.


Concernant le riz à proprement parler, rares sont les endroits qui cultivent encore les variétés traditionnelles, des riz à croissance rapide sont souvent préférés.

Les rizières, ce sont aussi des couleurs, du vert fluo des jeunes pousses, au vert pomme, en passant par le vert foncé jusqu'au vert-jaune des plants arrivant à maturité. Certaines terrasses attendent d'être classées au patrimoine mondial de l'Humanité.

Ici, un petit restau qui donne sur les rizières.


La récolte.

Religion

Quand on arrive à Bali, il est probable que le premier contact avec la religion se fasse en essayant de ne pas écraser les petites offrandes qui couvrent les rues, les statues, les monuments...
Chaque offrande est une petite oeuvre d'art et tout au long de la journée, les habitants en déposent un peu partout (enfin je dis "un peu partout" mais ce n'est sans doute pas choisi au hasard:-). Et c'est comme ça tous les jours. C'est une partie importante du travail des femmes que de façonner ces offrandes.

La religion est partout et rythme une partie importante de la vie de la population. Il y a des bons jours pour brûler les morts, d'autres pour semer le riz, le récolter... Et il est impossible de voyager une journée sans tomber sur une procession, une crémation, un rassemblement de personnes qui prient dans un temple, sur une plage ou au milieu d'un carrefour.

Chaque village comporte au moins 3 temples.

Certains temples sont appelés "directionnels" et sont importants pour l'île toute entière. Ainsi le temple maritime de Purah Tanah Lot.

La danse est également une partie importante de la culture balinaise et on y retrouve souvent des thèmes religieux.