30.11.09

Vacances

Bon je sais on va passer pour des chambreurs. Mais tant pis, je me lance: on a décidé de prendre des vacances.
Alors cela ressemble à quoi des vacances quand on est déjà au beau milieu d'une année sabbatique?
Et d'abord pourquoi on peut bien avoir envie de vacances?

Voilà l'histoire.
Dans une année comme celle que nous vivons, tout est question de rythme. On va trop vite et on survole, on ne rencontre pas les gens, et on cumule les gigaoctets de photos sans avoir vraiment pris le temps de vivre l'endroit (une déclinaison du voir sans regarder, d'entendre sans écouter...). Trop lentement et on tombe dans un faux rythme, on se frustre d'être là à glander alors qu'il y a pleins de choses à faire.

Dernièrement, nous avons été (trop?) vite. Peut-être parce que cela correspondait aux dernières semaines de la partie australienne du voyage, l'heure des premiers bilans, peut-être aussi pour d'autres raisons.

Toujours est-il que nous avons décidé de remettre des sous dans la machine, et de rejouer une partie. Nous décalons notre départ d'Australie de 2 semaines et nous décidons de lever le pied question visites. Nous voulons juste profiter des derniers jours, profiter de l'été qui arrive tranquillement...

L'avantage en Australie, c'est que quand on veut être peinard, il y a l'embarras du choix. Le hasard (et une longue piste) nous emmènent dans une forêt d'Etat qui propose plusieurs zones où on peut camper gratuitement. Nous jetons notre dévolu sur 6 Mile Creek. Des toilettes, de l'eau, personne, on peut faire du feu: c'est parfait (ok, s'il y avait des masseuses et de la bière fraîche ce serait encore mieux mais bon on est dans la vraie vie là, ça n'arrive pas).




Là, pendant 4 jours, on ne fera RIEN. Juste lire, juste dormir, juste faire du feu.
Et après, on ira faire la même chose, mais ailleurs.
Faut avoir de l'ambition.

29.11.09

Le working holiday visa en Australie


Le WHV australien ne date pas d'hier. Lancé en 1975, il était alors réservé aux Anglais, Irlandais et Canadiens. Petit à petit le programme s'est élargi et accepte désormais les citoyens de 24 pays. Un seuil important a été franchi en 2000 avec l'arrivée de 17 nouveaux pays et un bond dans le nombre de visas accordés.

Désormais, 8 pays représentent 80% des "working holidays makers":
Corée, Allemagne, Angleterre, France, Japon, Canada, Pays-Bas et Italie.

Le programme a 3 buts avoués: encourager les échanges culturels, soutenir l'économie touristique, combler des manques de main d'oeuvre.

Allons-y pour quelques faits à propos du WHV en Australie.

Combien sommes-nous?
Les derniers chiffres connus (2008/2009) font état de 187 696 visas délivrés (pour donner une idée de la croissance: 88 000 en 2002/2003).
Dont 34 000 Anglais, 32 000 Coréens, 17 000 Allemands et 17 000 Irlandais.
Les Français comptent pour 11 000, et sont en forte croissance, leur nombre a doublé en seulement 3 ans.

Durée de séjour?
La durée moyenne (ainsi que la médiane) est de 8 mois.
France: 7 mois
Disparités selon la nationalité: 11 mois pour les Japonais, 6 mois pour les Canadiens ou les Néerlandais.

Age?
55% moins de 24 ans, 42% entre 25 et 30 ans et 3% 30 ans (comme moi :-)
France: 34/64/2 respectivement.
Disparités: 72 % de moins de 25 ans pour les Pays-Bas, 70% ont plus de 25 ans pour le Japon.

Sexe?
53% de femmes/47% d'hommes
France: 48/52
Disparités: 74% de femmes pour le Japon, seulement 37% pour l'Italie.

On travaille?
70% travaillent pendant leur séjour. Ils occupent en moyenne 2,3 emplois pour une durée de 52 jours dans chaque boulot.
Très peu de disparités sur ce chiffre.

Quel job?
En grande majorité (2/3 des jobs): travail dans des fermes, nettoyage, serveur, plonge, vendeur.

Ca paye?
En moyenne $16.2/h. (env. 10 EUR)
France: $16
Disparités: $19.4 pour un Anglais, $13.6 pour un Japonais.

Au total, les personnes qui travaillent pendant leur séjour gagnent environ $10 500 dollars (France: $10 000 c'est à dire environ 6000 EUR). Avec de grandes différences selon le sexe, l'âge et le pays d'origine (mieux vaut être un Anglais de 30 ans qu'une Allemande de 18 ans)(pour trouver un boulot, parce que bon sinon...)(ok, je dévie du sujet).

Et combien on dépense?
$13 000 en moyenne (8 000 EUR).
France: $11 500
Disparités: $16 000 pour un Anglais, $11 000 pour un Italien.

On bouge?
A ma grande surprise, les WHV bougent très peu. Les nuées de vans que l'on croise sur les routes ne sont donc que la partie émergée de l'iceberg. 40% restent dans un seul lieu, 31% visitent 2 ou 3 destinations et 21% entre 4 et 6. Seuls 8% se baladent dans plus de 6 endroits.

Sans grande surprise, Sydney est la destination privilégiée d'arrivée sur le territoire (40%), suivi de Brisbane (25%), Melbourne (15%) et Perth (12%).

Le WHV typique arrive à Sydney puis se déplace ensuite dans le Queensland (Brisbane, Cairns...), une grande partie ne visite jamais la Western Australia (Perth, Broome...).

Contribution à l'économie australienne
Environ 8 500 emplois (équivalent temps plein) existent grâce au programme.
Une étude montre qu'en ville, les WHV se retrouvent légèrement en concurrence avec les jeunes Australiens (petits boulots), ce qui  n'est pas le cas à la campagne ou généralement les WHV occupent des postes dont ne veulent pas les Australiens (cueillette...).

Et au final, on aime?
2/3 des WHV gardent une impression positive de l'Australie (les raisons invoquées: nature, habitants sympas, qualité de vie) et 1 tiers une impression nuancée (raisons invoquées: la situation aborigène et une tendance au stéréotypage).

95% des WHV recommanderaient l'Australie à la fin de leur séjour et 75% aimeraient y retourner un jour.

Le working holiday visa étant un accord bilatéral, pour un entrant sur le territoire australien, combien d'Australiens partent dans les pays partenaires? Là-dessus, je n'ai trouvé aucun chiffre.

Source:
Rapport ministériel (http://www.immi.gov.au/media/publications/research/_pdf/whm-report.pdf)


28.11.09

Soirée kangourous

Si le décor des Snowy Mountains nous a peut-être un peu laissés sur notre faim, il n'en a pas moins été le théâtre d'une soirée que nous n'oublierons pas: la "kangaroo party".

Evidemment, au moment de chercher un coin sympa pour la nuit, nous avions bien remarqué que le coin semblait appprécié de nos marsupiaux favoris.




Mais de là à imaginer que la soirée se passerait à leur contact, et en particulier que nous pourrions voir des petits, dans la poche de leur mère, de si près...









27.11.09

The Melbourne Cup


Nul besoin de le répéter, les Australiens sont de grands amateurs de sport. J'ai récemment parlé des sports à ballon, mais ils ne sont qu'un ingrédient du cocktail sportif australien. Le cricket par exemple occupe également une place fondamentale. On pourrait aussi citer le golf, le tennis ou les courses automobiles.

Mais si on ne devait que garder quelques sports-rois, les courses de chevaux en feraient certainement partie.  Les Australiens en raffolent (leur goût pour les paris y est peut-être pour quelque chose: une étude de 2000 montre que 80% de la population adulte parie ce jour là :-) et chaque année, le point d'orgue des courses a lieu à Melbourne, il s'agit de la Melbourne Cup.



Surnommée "The race that stops a nation" (c'est un jour férié dans la région de Melbourne), richement dotée, il s'agit de la plus importante course de chevaux pure race sur 2 miles au monde.
Elle prend place le premier mardi de novembre depuis 1861 au Flemington Racecourses de Melbourne. Elle est devenue au fil du temps un lieu où il est bon de se montrer, un prix du meilleur costume est même donné (Fashions on the Field).





Allez, je vous donne en bonus le tiercé gagnant 2009: Shocking suivi de Crime Scene et Mourilyan. Au moins une chose est sûre, donner des noms pourris aux bourrins semble être une constante à travers les continents.

26.11.09

Snowies

Nous quittons l'univers cravaté et propret de Canberra pour aller jeter un oeil aux Snowy Mountains.
Deux raisons à cela:
- la mention (je cite: "The closest you'll get to Switzerland.") du Lonely Planet a aiguisé notre curiosité
- rien de tel qu'un peu de montagne à quelques semaines de la revente du van, on a l'esprit sportif ou on ne l'a pas.

Les Snowy Mountains sont en effet le seul vrai massif montagneux d'Australie. Elles abritent le Mont Koscziusko, point culminant du pays, à 2228 m. C'est joli, cela dit abrégeons le suspense, le commentaire du Lonely est à peu près aussi pertinent que comparer le massif armoricain à l'Himalaya.

Nous sommes au printemps et on peut encore discerner quelques sommets enneigés...


Ici à Thredbo, une des principales stations de ski.


Les Snowy Mountains sont également connues pour le "Snowy Mountains Scheme", un immense réseau de barrages et de tunnels.16 barrages, 80 km d'aqueducs, 145 km de tunnels et 7 stations pour générer de l'électricité.



Le principe est de retenir de l'eau en altitude dans de grands lacs et de la relâcher à volonté à travers les tunnels vers des stations pour produire du courant électrique.


Voici une de ces stations, un décor que n'aurait pas renié un méchant dans un James Bond (époque sixties)...



L'eau relâchée sert également à l'irrigation. La construction s'est étalée sur 30 ans et est considérée comme un fleuron de l'ingénierie australienne.
La prétendue "énergie verte" produite par le système est pour le moins sujette à caution (modification de cours d'eau...).

L'expérimentation du "cloud seeding", c'est à dire la pulvérisation de "silver iodide" (je ne sais pas quel est le nom français du composé) dans l'atmosphère pour favoriser les précipitations neigeuses, n'arrange rien à l'affaire. Voici le genre de canon utilisé.


25.11.09

Le courrier des lecteurs

Un fidèle lecteur a récemment exprimé son mécontentement à la suite d'un billet intitulé "La crise? Connait pas". La teneur du billet ne correspondait pas, selon lui, à ce qu'il est en droit d'attendre de cette publication.

Les débats furent houleux, et après mûre réflexion la rédaction est heureuse de vous faire part du changement de sa ligne éditoriale. Il a ainsi été décidé de procéder à quelques ajustements de la politique d'illustration de ce blog.

Nous espérons donc ...


... que ces légers changements ...


...permettront de conquérir ...


...un plus large lectorat...



... et de mieux satisfaire ...



...nos lecteurs.



La rédaction.

Note: Le lecteur gagne un abonnement d'un an à "Australian Baleine Lover" (private joke)(mais c'est pas souvent).

PS: Seb, franchement, ça n'a pas été une partie de plaisir de faire la série de photos pour illustrer ce billet :-)

24.11.09

Le working holiday visa

Quelques mots sur ce permis sans lequel ce voyage n'aurait pas pu avoir lieu.

Le working holiday visa n'est pas spécifique à l'Australie. Plusieurs pays le proposent et son principe de base est de délivrer un permis de travail d'un an permettant ainsi de voyager tout en travaillant. La France possède à l'heure actuelle des accords bilatéraux avec le Canada (mars 2004 - quota 2009: 5360), l'Australie (février 2004 - pas de quota) , le Japon (juillet 2000 - quota 2009: 1500), la Corée du Sud (janvier 2009 - quota 2009: 2000), la Nouvelle-Zélande (avril 2000 - quota 2009: 5000) et Singapour.

Chaque accord a des petites spécificités mais en général les conditions sont les suivantes:
- avoir moins de 30 ou 35 ans révolus (le révolu fut très important pour moi, car il signifie qu'on peut se porter candidat jusqu'à la veille de ses 30 ou 35 ans)
- pouvoir justifier d'un minimum de fonds à l'entrée dans le pays
- souscrire à une assurance
- ne pas avoir déjà bénéficié du programme

Parmi les différences d'un pays à l'autre: posséder un casier judiciaire vierge, présenter un certificat médical, rédiger une lettre de motivation, un CV...
Au passage je me permets de râler sur la condition d'âge. Je trouve dommage qu'on considère que ce type de voyage soit réservé "aux jeunes". Pourquoi n'aurait-on pas l'envie et le droit de partir à 40 ou 50 ans?

Une fois le permis obtenu, on a 1 an pour aller dans le pays. La plupart des permis permet ensuite de sortir et rentrer dans le pays autant de fois qu'on le veut. Le permis de travail permet en théorie de postuler à tous les types de job, mais concrètement certaines entreprises stipulent explicitement "australian citizen", "permanent residency". Il est également courant qu'une petite liste de métiers est interdite, en général liée à la santé ou à l'éducation. Pour finir, certains pays limitent la durée d'emploi par un employeur donné, à 6 mois par exemple en Australie.

Pour certains, l'obtention d'un WHV permet juste de voyager plus longtemps qu'avec un simple visa touristique (c'est notre cas), pour d'autres de voyager en finançant son voyage au fil de l'eau (ça devait être notre cas:-), et pour d'autres encore c'est une porte d'entrée vers l'expatriation en permettant d'aller sur place, de "goûter" au pays, de prendre des contacts (qui sait, ce sera peut-être notre cas).
Plusieurs programmes permettent en effet d'espérer un renouvellement; en Australie par exemple il faut travailler au moins 88 jours dans certains emplois et régions spécifiques (en général des fermes), et de manière générale avoir participé au programme représente un plus dans les processus d'immigration pour obtenir la résidence permanente.
Enfin, quelle que soit la situation du demandeur, un des objectifs avoués du séjour est souvent de pratiquer la langue du pays d'accueil.

Voilà pour les généralités sur le permis vacances travail.
Maintenant qu'en est-il de l'Australie en particulier? Sur la route, nous nous sommes souvent demandés: combien sommes-nous sur la route? Combien dépensons-nous pendant un année comme celle-là? De quels pays venons-nous?

On en parle dans un prochain billet.

23.11.09

Canberra


Que se passe-t-il lorsqu'on fédère un pays et qu'arrive le moment de désigner une capitale? Les principales grandes villes se tirent la bourre et personne ne souhaite que le camp d'en face ne l'emporte. Bien, et que fait-on alors? Et bien on décide de ne brusquer aucun bélligérant en ne désignant... personne. Ainsi de Washington aux Etats-Unis (surtout pas New-York -trop côte Est- ou San Francisco - trop côte Ouest), d'Ottawa au Canada (surtout pas Toronto -trop anglais- ou Montréal -trop français) et donc de Canberra en Australie.


L'histoire de la fédération australienne est très récente. Certes, depuis les années 1840 l'idée de fédérer les colonies australiennes faisait son chemin (à l'époque il était question que la Nouvelle-Zélande fasse partie de la fédération) mais ce n'est qu'à partir de 1885 que les choses s'accélérèrent lorsque s'établit un conseil fédéral (sans la colonie de Nouvelle Galles du Sud...) d'Australasie (Australasian Federal Council).

Plusieurs années de discussions plus tard, en particulier pour décider du type de fédération voulu (les exemples américains et suisses par exemple furent étudiés de près), l'idée d'un référendum mené dans chaque colonie fut entérinée et c'est ainsi que début juin 1898 quatre colonies votèrent sur le principe d'un gouvernement fédéral (le Queensland et la Western Australia ne prirent pas part au vote). Toutes les colonies votèrent "pour" mais le vote fut rejeté pour quorum insuffisant dans la colonie de New South Wales. Le Premier Ministre saisit alors l'occasion pour obtenir des concessions, au rang desquelles la garantie que la capitale serait dans la colonie. L'idée fut acceptée à la condition que la capitale ne soit pas à moins de 100 miles de Sydney.
Les colonies revotèrent en 1899 alors et cette fois le "yes" l'emporta.
La colonie de Western Australia, tentée un temps par le sécessionisme, vota pour sa part l'année suivante, en 1900.

Les votes:

referendumNSWQldSATasVicWAtotal
1898yes71,59535,80011,797100,520219,712
no66,22817,3202,71622,099108,363
1899yes107,42038,48865,90013,437152,653377,898
no82,74130,99617,9537919,805142,286
1900yes44,80044,800
no9,69119,691

Après un passage devant le Parlement Impérial de Londres, la Reine Victoria donna son accord et proclama la naissance du "Commonwealth of Australia" le 17 septembre 1900. La Fédération débuta officiellement le 1er Janvier 1901.

L'attention se porta ensuite sur l'implantation de la fameuse capitale fédérale et plusieurs sites furent étudiés au cours des années qui suivirent. La pression de Melbourne fut telle que le périmètre de recherche fut rapidement restreint au sud de l'Etat de New South Wales.

En 1902, la site de l'actuelle ville de Dalgety fut choisi par le Parlement. Malheureusement l'Etat de New South Wales -encore lui- refusa cette implantation. C'est ainsi qu'en Octobre 1908 le site de Canberra fut choisi. Le minuscule (un peu plus de 2500 km2) "Federal Capital Territory vit quant à lui le jour en 1911 (renommé depuis "Australian Capital Territory").

En 1912, un architecte de Chicago remporta le concours international lancé pour définir le plan de la capitale. Un appel à idées fut également lancé pour trouver un nom. Parmi les suggestions passées à la postérité: "Cookaburra" (un mélange de Capitaine Cook et de l'oiseau australien le Kookaburra), "Wheatwoolgold", "Kangaremu", "Sydmelperadbrisho" (celui-là est fort), "Meladneyperbane"... Mais ce fut finalement Canberra qui fut retenu, un nom dérivé d'un nom aborigène local signifiant "point de rencontre".

Ce qui plut dans le concept de Walter Burley Griffin - l'architecte vainqueur - fut l'ajout d'une dimension artistique aux considérations urbanistiques. Son plan, admirablement illustré par sa femme, était entre autres basé sur des motifs géométriques, de larges avenues bordées d'arbres et la création de plusieurs lacs.

Les travaux purent enfin commencer. 20 millions d'arbres furent plantés entre 1913 et 1945 pour "reforester" la plaine de Canberra, victime de la surexploitation du bétail.
Il fallut attendre 1927 pour voir le Parlement siéger à Canberra. La Grande Dépression, la guerre et plus globalement un manque d'intérêt pour la capitale de la part de la classe politique.firent que les travaux avancèrent lentement jusqu'à la fin des années 50. Les choses s'accélérèrent ensuite, principalement sous l'impulsion du Premier Ministre Robert Menzies.

Et nous voilà en 2009. La ville a grandi mais l'esprit de Griffin saute encore aux yeux.




Avec à peine un siècle d'existence, la ville manque encore singulièrement d'âme. Faiblement peuplée (300 000 habitants), loin de rien mais proche de rien non plus, on s'y ennuie ferme selon certains, d'autant que pour ainsi dire "tout le monde" travaille pour le gouvernement, ce qui n'engendre pas une grand mixité. Et c'est vrai que c'est très propre, très blanc, et très cravaté. Reste le cadre de vie, particulièrement agréable.

L'ancien Parlement


D'étranges tentes sont visibles devant l'ancien Parlement.


Il s'agit de l'ambassade aborigène. Les tentes furent érigées en 1972 comme symbole de la lutte des aborigènes pour récupérer leurs terres.

Le nouveau Parlement, inauguré en 1988



Le War Memorial, un gros bâtiment imposant dans le prolongement des Parlements




Une petite pièce du musée d'art contemporain



22.11.09

Aussie made



Voici le genre de logos que l'on voit très régulièrement sur les emballages.
Ici, "acheter australien" est une réalité très palpable. Quantité de slogans et de logos insistent sur le "australian owned", "australian made", "proudly australian", "australian operated"... Parfois en petit, mais en général cette revendication est très visible.



Elle ne se limite pas aux produits manufacturés. On peut la retrouver dans un bus pour indiquer que l'entreprise est 100% australienne, sur une brochure pour un parc de loisirs ou sur la devanture d'un tour-operator.

21.11.09

Photos en vrac

Sunset beach, dans la baie de Port Stephens.


Lifeguard à Stockton Bight.


Papi pêcheur, à Newcastle. Ce que la photo ne montre pas, c'est que le papi se prend 100l de flotte à chaque grosse vague. Impassible.


Une piscine creusée dans la roche, toujours à Newcastle.



Et pour finir, un pélican équilibriste, encore à Newcastle.