30.11.09

Vacances

Bon je sais on va passer pour des chambreurs. Mais tant pis, je me lance: on a décidé de prendre des vacances.
Alors cela ressemble à quoi des vacances quand on est déjà au beau milieu d'une année sabbatique?
Et d'abord pourquoi on peut bien avoir envie de vacances?

Voilà l'histoire.
Dans une année comme celle que nous vivons, tout est question de rythme. On va trop vite et on survole, on ne rencontre pas les gens, et on cumule les gigaoctets de photos sans avoir vraiment pris le temps de vivre l'endroit (une déclinaison du voir sans regarder, d'entendre sans écouter...). Trop lentement et on tombe dans un faux rythme, on se frustre d'être là à glander alors qu'il y a pleins de choses à faire.

Dernièrement, nous avons été (trop?) vite. Peut-être parce que cela correspondait aux dernières semaines de la partie australienne du voyage, l'heure des premiers bilans, peut-être aussi pour d'autres raisons.

Toujours est-il que nous avons décidé de remettre des sous dans la machine, et de rejouer une partie. Nous décalons notre départ d'Australie de 2 semaines et nous décidons de lever le pied question visites. Nous voulons juste profiter des derniers jours, profiter de l'été qui arrive tranquillement...

L'avantage en Australie, c'est que quand on veut être peinard, il y a l'embarras du choix. Le hasard (et une longue piste) nous emmènent dans une forêt d'Etat qui propose plusieurs zones où on peut camper gratuitement. Nous jetons notre dévolu sur 6 Mile Creek. Des toilettes, de l'eau, personne, on peut faire du feu: c'est parfait (ok, s'il y avait des masseuses et de la bière fraîche ce serait encore mieux mais bon on est dans la vraie vie là, ça n'arrive pas).




Là, pendant 4 jours, on ne fera RIEN. Juste lire, juste dormir, juste faire du feu.
Et après, on ira faire la même chose, mais ailleurs.
Faut avoir de l'ambition.

5 comments:

Séb. said...

(ok, s'il y avait des masseuses et de la bière fraîche ce serait encore mieux mais bon on est dans la vraie vie là, ça n'arrive pas)

Ben elle sert à quoi Hélène ?
(je vais me faire des amis là)


Sinon plus sérieusement, moi je serais vous je reviendrais même pas en France.
Je me trouverais un boulot et je resterais 1 an de plus.
Et j'inviterais les copains en leur payant leur billet d'avion (et les masseuses et la bière bien sûr).

Sylvain said...

Oulala, t'as pas comme un bourdonnement dans les oreilles depuis quelques jours? Parce que je peux te dire que sinon ça va venir, je les entends siffler d'ici :-))

Et pis d'abord, même si je faisais ce que tu proposes, est-ce que je t'inviterais?

Mmmmh.

Franchement je me demande...

:-)

Séb. said...

Si tu m'invites pas je te pourris ton blog avec des commentaires débiles.
Ah merde je le fais déjà ça ...

Helene said...

Eh ouais, je manque à tous mes devoirs :-)

Concernant le retour... Bah ça ne va pas être facile à négocier comme virage!

Sylvain said...

Seb: C'est pas moi qui l'aurait dit hein? :-)

Cela dit, cela va devenir vraiment très dur de te rattraper dans la course au trophée du commentateur le plus prolifique et inspiré.

Car oui, il y aura un trophée.