24.11.09

Le working holiday visa

Quelques mots sur ce permis sans lequel ce voyage n'aurait pas pu avoir lieu.

Le working holiday visa n'est pas spécifique à l'Australie. Plusieurs pays le proposent et son principe de base est de délivrer un permis de travail d'un an permettant ainsi de voyager tout en travaillant. La France possède à l'heure actuelle des accords bilatéraux avec le Canada (mars 2004 - quota 2009: 5360), l'Australie (février 2004 - pas de quota) , le Japon (juillet 2000 - quota 2009: 1500), la Corée du Sud (janvier 2009 - quota 2009: 2000), la Nouvelle-Zélande (avril 2000 - quota 2009: 5000) et Singapour.

Chaque accord a des petites spécificités mais en général les conditions sont les suivantes:
- avoir moins de 30 ou 35 ans révolus (le révolu fut très important pour moi, car il signifie qu'on peut se porter candidat jusqu'à la veille de ses 30 ou 35 ans)
- pouvoir justifier d'un minimum de fonds à l'entrée dans le pays
- souscrire à une assurance
- ne pas avoir déjà bénéficié du programme

Parmi les différences d'un pays à l'autre: posséder un casier judiciaire vierge, présenter un certificat médical, rédiger une lettre de motivation, un CV...
Au passage je me permets de râler sur la condition d'âge. Je trouve dommage qu'on considère que ce type de voyage soit réservé "aux jeunes". Pourquoi n'aurait-on pas l'envie et le droit de partir à 40 ou 50 ans?

Une fois le permis obtenu, on a 1 an pour aller dans le pays. La plupart des permis permet ensuite de sortir et rentrer dans le pays autant de fois qu'on le veut. Le permis de travail permet en théorie de postuler à tous les types de job, mais concrètement certaines entreprises stipulent explicitement "australian citizen", "permanent residency". Il est également courant qu'une petite liste de métiers est interdite, en général liée à la santé ou à l'éducation. Pour finir, certains pays limitent la durée d'emploi par un employeur donné, à 6 mois par exemple en Australie.

Pour certains, l'obtention d'un WHV permet juste de voyager plus longtemps qu'avec un simple visa touristique (c'est notre cas), pour d'autres de voyager en finançant son voyage au fil de l'eau (ça devait être notre cas:-), et pour d'autres encore c'est une porte d'entrée vers l'expatriation en permettant d'aller sur place, de "goûter" au pays, de prendre des contacts (qui sait, ce sera peut-être notre cas).
Plusieurs programmes permettent en effet d'espérer un renouvellement; en Australie par exemple il faut travailler au moins 88 jours dans certains emplois et régions spécifiques (en général des fermes), et de manière générale avoir participé au programme représente un plus dans les processus d'immigration pour obtenir la résidence permanente.
Enfin, quelle que soit la situation du demandeur, un des objectifs avoués du séjour est souvent de pratiquer la langue du pays d'accueil.

Voilà pour les généralités sur le permis vacances travail.
Maintenant qu'en est-il de l'Australie en particulier? Sur la route, nous nous sommes souvent demandés: combien sommes-nous sur la route? Combien dépensons-nous pendant un année comme celle-là? De quels pays venons-nous?

On en parle dans un prochain billet.

2 comments:

Mat said...

Ouais moi j'trouve cet article super chiant, tout ca, tout ca...

On peut ravoir des photos siouplé ? :o)

Sylvain said...

Ptit con ;-))
J'ai rajoutée une photo bonus dans le post, vraiment pour vous faire plaisir hein :-)