15.2.10

Le Grand Saut

Nous sommes de retour à Queenstown, au coeur des Alpes et nous savourons une de nos dernières nuits dans un des campings gérés par les parcs nationaux. Pour "camping", il faut comprendre des toilettes, et parfois un point d'eau.



Le lendemain, il fait un temps superbe et on décide de faire quelque chose qui nous tente depuis longtemps. Quelque chose dont on s'est dit que si on devait le faire ça ne pouvait pas être mieux qu'ici. Quelque chose auquel on a préféré ne pas trop penser jusqu'ici. Mais aujourd'hui, toutes les conditions sont réunies, alors on y va!

Il est 11h. Le temps de rédiger notre testament et d'acheter des couches et dans 2h on saute en parachute.

Le site de décollage est au bout du lac de Queenstown. On l'a déjà vu en décembre mais le décor est toujours aussi fabuleux.



On a beau prendre le temps, au bout d'un moment, nous y voilà :-)



Hélène prend son courage a deux mains et décide de mourir sauter en premier. On se dit que c'est la première fois qu'on prend un aller simple en avion. Gasp.

Briefing.


Et c'est parti!



Après une vingtaine de minutes pour grimper à 12 000 pieds (3650m), Hélène a dû faire le grand saut. Au bout d'un moment, je vois un petit point tout là-haut dans le ciel, qui grossit.






Puis c'est le "touchdown"!


Comme je suis bon en déduction, je conclus que l'atterrissage d'Hélène signifie que c'est à mon tour d'y aller. Je peux prendre mon appareil photo, ça c'est cool, et c'est un beau moyen de penser à autre chose. Les vues sur le lac et les Alpes sont incroyables.






Puis l'avion se stabilise et on me fait signe de venir m'accrocher au bonhomme avec qui je vais sauter. C'est chose faite en 2 minutes. La porte s'ouvre, je "pends" littéralement en dehors de l'avion, la tête en arrière et les bras croisés comme on m'a dit de faire. 
Le pilote, le mec que j'ai dans le dos et une autre nana qui saute avec nous se font quelques signes et au bout de quelques secondes, c'est la grande bascule vers l'avant.

-Wooooooooof! (ça c'est le souffle du vent alors qu'on prend très vite de la vitesse)
-Ho la vache! Ho la vache! Ho la vache! (ça c'est ce que je me dis alors que j'ai l'impression d'avoir les bijoux de famille remontés au niveau des oreilles).

Rapidement, on me tape sur l'épaule, ce qui veut dire que je peux déployer mes bras et faire "la banane".
On flotte, on fait des tours, l'autre personne qui a sauté avec nous vient à notre hauteur... C'est le pied.

Entre la sensation incroyable de la chute libre (environ 200km/h au maximum de la descente) et l'immensité du paysage que l'on voit tout autour de soi, waow!

Le saut en parachute, c'est bien.

Après 45s de chute, le parachute s'ouvre. Je peux resortir l'appareil photo.



La zone d'atterrissage.


2 comments:

Unknown said...

Tout simplement sublime. Bravo à vos deux !

Sylvain said...

De rien, c'était facile :-)