On avait donc d'abord décidé de "sécher" Fraser Island, car on pensait que le seul moyen de visiter l'île était par 4x4. Or, outre le coût, notre empreinte carbone est déjà bien écornée cette année avec les quelques 20 000 kilomètres en van que l'on a faits (sans compter les avions) et on ne voulait pas en rajouter une couche.
En plus il y a selon moi une approche paradoxale de la nature par la plupart des Australiens que l'on rencontre, bien illustrée par Fraser: j'adore la nature, j'adore cet espace naturel inscrit au patrimoine de l'humanité, mais j'y vais avec mon gros 4x4. Certes ça doit être très ludique de conduire un gros engin dans le sable, mais on n'a vu quasiment personne sur les chemins de randonnée... On ressent chez eux dans leur approche de la nature un côté très technologique, "jamais sans mon 4x4, ma glacière (et mes bières), et surtout pas à pied".
Quid de la dégradation de l'île avec les nombreux véhicules à sillonner les pistes? Ne devraient-ils pas limiter, voire interdire, la venue de trop nombreux 4x4, favoriser les navettes pour ceux qui viennent à pied, limiter le nombre de "tour buses"... J'avoue que cela m'a interrogée de voir de quelle manière ils "consomment" cet espace naturel unique.
Des pratiques possibles à une époque (il y a 20 ans il y avait sûrement très peu de trafic sur cette île) me semblent désormais dépassées, ils n'ont pas adapté la protection de l'île face au tourisme de masse. A contrario, en Nouvelle Zélande par exemple, le nombre de randonneurs sur les grands chemins de randonnée (les plus fragiles et/ou les plus parcourus) est limité.
A quand Fraser?
En plus il y a selon moi une approche paradoxale de la nature par la plupart des Australiens que l'on rencontre, bien illustrée par Fraser: j'adore la nature, j'adore cet espace naturel inscrit au patrimoine de l'humanité, mais j'y vais avec mon gros 4x4. Certes ça doit être très ludique de conduire un gros engin dans le sable, mais on n'a vu quasiment personne sur les chemins de randonnée... On ressent chez eux dans leur approche de la nature un côté très technologique, "jamais sans mon 4x4, ma glacière (et mes bières), et surtout pas à pied".
Quid de la dégradation de l'île avec les nombreux véhicules à sillonner les pistes? Ne devraient-ils pas limiter, voire interdire, la venue de trop nombreux 4x4, favoriser les navettes pour ceux qui viennent à pied, limiter le nombre de "tour buses"... J'avoue que cela m'a interrogée de voir de quelle manière ils "consomment" cet espace naturel unique.
Des pratiques possibles à une époque (il y a 20 ans il y avait sûrement très peu de trafic sur cette île) me semblent désormais dépassées, ils n'ont pas adapté la protection de l'île face au tourisme de masse. A contrario, en Nouvelle Zélande par exemple, le nombre de randonneurs sur les grands chemins de randonnée (les plus fragiles et/ou les plus parcourus) est limité.
A quand Fraser?
2 comments:
Je veux pas vous faire peur mais bon ... fini le snorkelling
Ptain...
Glps...
Mais bon on s'en fout on n'est plus dans le Queensland :-))
On fait on finit par être comme les australiens, super fatalistes... Quand tu leur demandes "Alors ya des requins/meduses tueuses/crocos par ici?" ils te répondent laconiquement "Y'en a. Mais bon, c'est rare.".
Super rassurant.
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